Verset pour l’année 2024

jeudi 15/02/2024

Le pasteur Philippe Bottemanne nous éclaire sur la parole reçue pour l’année 2024 : « Je n’ai pas honte de l’Évangile de Christ : c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du juif d’abord, mais aussi du non-juif. » Romains 1:16

Verset 2024

« Je n’ai pas honte de l’Évangile de Christ : c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du juif d’abord, mais aussi du non-juif. » Romains 1:16

Nous croyons que le Saint-Esprit, nous a mis à cœur cette affirmation de l’Apôtre Paul pour nous appeler à être des témoins du Christ fidèles et courageux dans ces temps troublés. Je n’ai pas honte de l’Évangile !

Mais de quoi parlons-nous ? Évangile est un mot grec qui veut dire bonne nouvelle dans le sens de celle qui annonçait une grande victoire sur un danger ! De quoi est fait cette « bonne nouvelle » ? Quel en est le noyau ? Nous savons que notre planète possède un noyau dont dépend la force de gravité terrestre nécessaire à la vie. Qu’est le noyau de l’Évangile ? Ce n’est ni une morale, ni même une religion, c’est quelqu’un ! 

Jésus-Christ, le Fils éternel du Dieu unique et vivant. Un avec le Père et l’Esprit Saint. Le monde a été fait par lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui ! Il est l’accomplissement des prophéties du premier testament en naissant de la vierge Marie par le Saint-Esprit. Il a vécu en homme accompli selon le projet éternel du Père. Vraiment Dieu, vraiment homme, il est le seul capable de sauver les pécheurs que nous sommes par le don de sa vie. Il a été crucifié, afin de nous racheter par son sang pour le pardon de nos péchés. Il est ressuscité le 3ème jour, afin de vaincre la mort pour nous faire naître à la vie dans la communion de Dieu. Il fait de nous un royaume de fils et de filles pour Dieu. Et il revient bientôt pour établir son règne, juger les vivants et les morts et faire toute chose nouvelle.

Il est notre Sauveur, il est notre Seigneur, il est notre Dieu ! Cela ne saurait être négociable !

En recevant le verset pour l’année 2024, nous recevons 5 dimensions contenues dans l’Évangile.

1. L’Évangile nous révèle le cœur de Dieu.

Jésus-Christ est le cœur de l’Évangile et Jésus-Christ nous révèle le cœur de Dieu tel que le prophète Esaïe nous le déclare.

En effet, voici ce que dit le Très-Haut, celui dont l’habitation est éternelle et le nom saint : J’habite dans les hauteurs et la sainteté, mais je suis aussi avec l’homme brisé et abattu afin de redonner vie à l’esprit abattu, afin de redonner vie au cœur brisé.

Non, je ne veux pas lancer éternellement des accusations, je ne veux pas m’irriter indéfiniment, car il est trop faible devant moi, l’esprit, le souffle des êtres que j’ai moi-même faits.

C’est à cause de ses profits criminels que je me suis irrité et que je l’ai frappé. Je me suis caché, dans mon indignation, et le rebelle a suivi le chemin que lui indiquait son cœur. J’ai vu sa conduite, mais je le guérirai. Je le guiderai et je lui assurerai une pleine consolation, à lui et à ceux qui sont en deuil à cause de lui. Je ferai naître la louange sur leurs lèvres, je donnerai la paix, oui la paix à celui qui est loin et à celui qui est près, dit l’Éternel, et je les guérirai. Esaïe 57.14ss

2. L’Évangile nous appelle à la foi.

En effet, c’est l’Évangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit : Le juste vivra par la foi. Romains 1.17

Cela nous parle de la doctrine de la justification par la foi développée par l’Apôtre Paul et chère aux réformateurs. Il en ressort que nous ne pouvons pas être sauvé par notre propre justice du fait de l’inclinaison de notre nature pécheresse, mais Dieu nous fait la grâce de participer à la justice du Christ au moyen de la foi.

En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Éphésiens 2.8

Ainsi la foi s’appuie sur l’œuvre de Dieu, comme un enfant qui se lance dans les bras de son père.

3. L’Évangile nous unit dans la foi.

Le début de la lettre de Paul aux Romains commence par une action de grâce qui célèbre la communion de la foi qui unit les juifs et tous les non-juifs. La foi en Christ est un trait d’union qui défie les clivages raciaux, sociaux et culturels.

4. L’Évangile est la puissance de Dieu.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5.24

Jésus n’est pas venu pour nous améliorer, mais pour nous faire passer de la mort à la vie par le baptême de sa mort et de sa résurrection ! Ainsi l’essence de la vie chrétienne est surnaturelle et nous en faisons l’expérience par le Saint-Esprit !

5. L’Évangile nous appelle à être témoins.

Je n’ai pas honte de l’Évangile écrivait Paul, en annonçant ce message dont le centre est un crucifié, alors qu’il s’adressait à une culture qui rendait un culte à la domination par la force. Pourquoi n’a-t-il pas honte ? Parce que la puissance de l’Évangile est d’une nature qui ne s’exprime pas dans la domination, mais dans la transformation des cœurs qui l’accueillent.

L’apôtre Paul et tous ceux de la première église savaient que la parole et l’œuvre du Christ est puissance de Dieu parce que leur vie en avait été transformée !

Qu’en est-il de nous à l’heure où nous avons tendance à adapter l’Évangile à notre société pour le rendre plus acceptable ? Pour quel résultat ? La perte de sa puissance ! Personne ne sait de quoi 2024 sera fait, et ces dernières années nous ont montrés que tout peut basculer très vite ! Le verset de cette année est un appel à être des témoins au travers de notre manière de vivre et d’annoncer le Christ. C’est un appel à une foi courageuse qui n’a pas honte de la parole de Dieu et à la dépendance de l’Esprit. Dans un proche avenir le monde cherchera des chrétiens debout par une puissance surnaturelle. Certains accueilleront leur témoignage, d’autre le combattront.

C’est notre défi, que le Seigneur nous soutienne et nous fortifie.

Ecrit par Philippe Bottemanne, pasteur de la Communauté de Saint-Loup